Avec le PEL, doublez la rémunération du livret A

Il est clair que vous ne ferez pas fortune avec un PEL.
Ou un livret A. Ou un LDD (livret de développement durable).

Ni même avec un des « super-livrets » que vous trouverez sur Internet (chez ING direct, RCI Banque, Fortuneo …) qui proposent des taux, certes attractifs (autour de 4 ou 5% bruts), mais pour une durée très limitée : 3 à 4 mois en moyenne.

Pourtant, les livrets dits réglementés ont leur avantage : celui de permettre une épargne de précaution, ou la constitution d’un « bas de laine » propre à rassurer « en cas de coups durs ».

Il s’agit d’une épargne le plus souvent totalement disponible (il suffit d’une visite de quelques minutes à sa banque pour clôturer un livret A et récupérer l’argent qu’il contient), sans risque, avec un taux de rémunération garanti.
Tous les ingrédients pour qu’il s’agisse donc d’une épargne qui ne rapporte rien ou presque.

Pourtant, même au royaume des « faiblement rémunérés », il y a toujours moyen de tirer un peu mieux que la moyenne son épingle du jeu.
Aujourd’hui, c’est en investissant son épargne de précaution sur un PEL (ou plan épargne logement).

Le plan épargne logement est disponible dans tous les établissements bancaires.
Limité à un plan par personne (majeure ou mineure), il s’ouvre avec un premier versement minimum de 225 €uros.

Le minimum à y verser chaque année est de 540 €uros et son plafond fixé à 61 200 €uros.
En conservant votre PEL pendant au moins deux ans, vous bénéficiez d’une rémunération garantie de 2,5%. Soit une rémunération nette, après prélèvements sociaux de 2,11%
Presque le double du livret A (surtout s’il vient à baisser).

Dernier élément (important dans le cadre d’une épargne de précaution) :
Même si un PEL est en principe ouvert pour 4 ans (pour donner droit à prêt immobilier et à la prime d’état), vous pouvez le clôturer à tout moment, même avant deux ans (au prix d’une rémunération inférieure).

 

 

 

Nathalie Cariou